23 décembre 2014

De Puyuhuapi à Puerto Octay

- Traversée de la rivière pour trouver le camp du soir à Villa Vanguardia
- Lucie sent le sable crisser entre ses dents au passage des camions.
- Frédéric aussi !
- Cabane inexploitable (dommage !) après Villa Santa Lucia
- Arrivée à Chaiten
- Le volcan a ravagé le village en 2008. Il renaît doucement de ses cendres.
- Notre maison-chambre dans un camping vide
- Pas de loi Evin pour les volcans
- Le ferry de Vodudahue à Hornopiren
- Frédéric filtre l'eau à Contao...
- Et se démène avec la pochette !
- Apéro sur la lagune après Contao,
- Au coucher du soleil (la tente est 10 mètres derrière)
- Prises de bec
- Nuit derrière l'église, avec l'approbation du maire, 10 km avant Puerto Montt
- On cherchait un feutre pour le réchaud dans un mall... C'est bientôt Noël.
- Puerto Montt depuis le port d'Angelmo, avant de dîner dans un resto de poissons
- Nuit au poste à Puerto Octay ! dîner dans le salon des carabineros grâce à Marcello (son collègue nous a offert 3 œufs du poulailler !)
- Camp derrière la brigade avec vue sur le volcan... Quand il n'y a pas de nuages. 7°C au coucher.
 
Comme partout, on sent les fêtes ici mais c'est complètement abstrait pour nous. On sera peut-être à Valdivia. On vous souhaite quand même plein de bonheur et de chaleur aux deux réveillons.
Feliz Navidad !

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08 décembre 2014

Du fabuleux au fastidieux et vice versa

Dimanche 7 décembre, Puyuhuapi, Lucie

Nous avons quitté à regret nos 5 Néo-Calédoniens à Coyhaique, mardi 2 décembre à midi, sous un chaud soleil. Merci à eux pour la bâche, les tartines de dulce de leche, les leçons de débrouillardise, la bonne humeur, le partage, le lit douillet et la démonstration d'un challenge réussi.
Continuer sur de l'asphalte nous fait un bien fou, on est tout contents. Les premiers lupins égaient le paysage qui se fait de plus en plus coquet. Ce n'est que le commencement de l'émerveillement. Après une nuit dans les fleurs au bord d'une rivière, une journée paradisiaque s'ouvre à nous, sur une route certes gravillonneuse mais bordée de champs entiers de lupins violets dont le camaïeu de bleus et de roses rivalise d'éclat avec le jaune d'or des buissons de genêts. On en oublierait presque la fluorescence des prairies vert pomme sous les cimes enneigées. Premier déjeuner sur l'herbe, à l'ombre ! Bonheur total.Pour ceux qui voudraient vraiment du négatif, OK, il y a les taons. Mais c'est juste pour dire.
Un couple d'habitants de Manihuales nous laisse planter la tente sous leur cerisier. Douche chaude. Journée parfaite. C'est ça de pris pour l'avenir !
Le lendemain est également une très belle étape mais pas de superlatifs après le spectacle de la veille ! On savoure, simplement. A Villa Amengual, la responsable de la radio locale nous invite à camper dans son jardin : spot idéal entouré d'arbres, à l'abri des regards, au bord d'une rivière encaissée, agitée et cristalline dont les berges (sable blanc ou galets, au choix) serviront tantôt de splendide salle de bain à ciel ouvert, tantôt de salle à manger luxueuse.
La nuit avale cet éden et restitue au matin un paysage obstrué par des paquets de nuages aimantés aux montagnes et une pluie froide incessante. Après une hasardeuse et vaine attente d'accalmie, nous nous lançons à midi sur les derniers kilomètres de route asphaltée, la tente dégoulinante sur le porte-bagages. Nous savons que la suite de la journée sera éprouvante car des travaux titanesques sont en cours sur un long tronçon de ripio, fermé tous les jours de 13h à 17h pour cause d'explosion de la montagne à la dynamite, et des cyclos russes nous ont prévenus de la boue et des cailloux au programme dans la montée du col. Notre espoir que le soleil des jours précédents ait tout asséché s'étant évaporé, c'est sans illusion qu'on s'y jette... Rude. Le dénivelé et l'épaisseur des graviers nous forcent à mettre pied à terre par endroits et à pousser nos charrettes encrassées. Les camions remplis de pierres à la tonne et peu enclins à freiner la cadence cassent la difficile progression à grands renforts de klaxons et d'éclaboussures, le tout sous une bruine vicieuse.
Trempés, la descente nous glace mais nous offre un formidable tableau végétal de rhubarbes géantes du Chili (gunnère de Magellan), fougères immenses, tapis de chlorophylle sous toutes ses formes et cascades. Nous sommes dans le parc national de Queulat ; pas une habitation à la ronde, des montagnes de forêt, partout.
A force de chercher en vain un hébergement signalé par des motards canadiens, le compteur indique 62 km et il est plus de 21 heures lorsque, fatigués, mouillés et gelés, nous entrons, à la nuit tombante, dans le camping du parc avec une seule idée en tête : une douche chaude. Je la fais courte, le camping le plus cher du voyage n'aura pas une ampoule dans les sanitaires, pas d'eau chaude (de toute façon, la douche à la frontale...) et de la caillasse à perforer pour s'installer. On se couche déconfits, sales, froids, en espérant un lendemain meilleur.
Il commencera par la toilette, une fois la bouteille de gaz changée par le responsable...
25 bornes sous la pluie nous suffiront amplement pour décider de s'arrêter dans le petit port de Puyuhapi, adorable village déposé là par une fée et halte idéale pour faire  le plein de victuailles et se laisser vivre un peu. Le camping dispose d'abris pour planter la tente, de douches chaudes pour de vrai et d'un coin cuisine avec un poêle. Il flotte une odeur de pain sorti du four de la boulangerie attenante et il flotte tout court.  Nous sommes les seuls clients. C'est décidé, on reste deux nuits !
Nous avons bullé, lessivé, bricolé, cuisiné, marché, pansé, photographié, discuté, profité... et sommes prêts à repartir, demain matin. Resto d'abord, je file...

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02 décembre 2014

Vin, vent, vélo-voile et vadrouille dans Coyhaique

Lundi 1er décembre, Frédéric

Vent, vent, vent hier, dimanche, alors que nous avancions à l'allure de deux escargots neurasthéniques sur la dernière partie de la route vers Coyhaique. Dans le dos la veille, nous l'avions de face désormais, le yoyo sur le vélo ! La nuit on l'évite, les camps à l'abri de l'air taquin ne sont pas légion, mais on trouve toujours un petit coin paisible. Bien arrimés aux guidons, des pensées qui divaguent avec comme seul objectif la prochaine petite colline, le prochain virage et une longue descente probable. C'est aussi la rencontre avec le cycliste Julien, arrêté au bord de la route, manipulant une toile chahutée par le vent : un Strasbourgeois à chaîne et à voile ! Enfin l'arrivée à Coyhaique et une belle surprise, invités par une famille à vélo et leur trois enfants à partager repas et repos dans leur maisonnette d'un jour. Ils vont vers le sud, on échange nos impressions et les informations utiles. Ce soir c'était crêpes ! Nous reprenons la petite route demain en direction de Manihuales...

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28 novembre 2014

Une route d'enfer !

Vendredi 28 novembre, Frédéric

La Patagonie sous son meilleur jour...
Des paysages époustouflants à chaque virage, des ciels fabuleux, des eaux bleues, vertes, émeraude et de la caillasse infernale mais le vent dans le dos. Voilà en quelques images la route de Cochrane à Chile Chico.
Partage d'un dîner de Thanksgiving hier soir avec nos co-pédaleurs américains. Nous prenons un bateau pour Puerto Ingeniero Ibanez dans quelques heures...

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