Mardi 28 avril 2015
Pas grand chose à raconter sur ce tronçon, en fait. C'est l'Altiplano. Peu de dénivelé, plaines cultivées et moyennes montagnes de chaque côté.
120 km avant d'entrer dans La Paz, dans une grande ligne droite, le compteur passe les 6000 kilomètres...
La traversée d'El Alto, fourmilière anarchique en périphérie du centre historique, nous remplira les poumons de poussières et de gaz d'échappement. Ne pas s'arrêter. Ne pas créer une éventuelle occasion de vol...
La descente vers La Paz par les circonvolutions de la rocade nous mène directement au cœur de la ville, grouillant. Plus d'un million d'habitants se serrent entre les pans d'immenses montagnes et grignotent leurs flans d'une myriade de cubes orangés.
La Casa de Ciclistas sera notre refuge pour les dix jours qui nous séparent du retour à Toulouse. Le manque d'intimité est compensé par la richesse des échanges avec d'autres pédaleurs français, sud-coréens, britannique, colombien, polonais, québécois...
Météo capricieuse mais qu'il est doux de ne rien faire ! Déambuler...
Notre sac à dos ayant été sympathiquement tailladé au couteau ou au cutter au cours d'une sortie au marché local (ils n'ont eu le temps de voler que le bidon de vélo, pas l'appareil-photo, ouf !), on va se balader "light" et visiter Copacabana en bus sur deux jours...