25 janvier 2015

¡ Mierda !

Bonjour tout le monde !

On a un peu de retard sur la mise à jour du blog, c'est un fait. Frédéric avait presque terminé l'écriture du futur post jusqu'à Constitución et il ne restait plus qu'à choisir les photos. Vous ne verrez rien de tout ça. Deux délinquants agressifs nous ont volé nos précieuses sacoches de guidon il y a deux jours, dans une ruelle de Valparaiso. Dans ces "sacs à main", nous avions tablette, téléphones portables, passeports, cartes mémoire et clés USB, tous nos euros, les pesos retirés le midi-même, et plein d'objets de tous les jours comme des gants, la lampe frontale, les clés du cadenas etc, mais surtout, il y avait l'appareil photo de Frédéric. 
Il ne nous reste aucune image de nos 3 mois de voyage, si ce n'est celles du blog, de mauvaise définition. Vous comprenez, on a l'impression d'avoir tout perdu et on est un peu déboussolés.
On aurait pu laisser des choses à l'hôtel mais il y a aussi des vols dans les hôtels parfois...bref, on ne va pas refaire l'histoire.
On a quitté Valparaiso la sulfureuse qui nous avait tant plu pour Viña del Mar la chic, comme nous l'avions prévu. On comptait y passer une nuit et filer aujourd'hui vers Mendoza (Argentine) en traversant les Andes. On va y rester encore deux jours puis prendre un bus pour l'immense Santiago que nous avions pris soin d'éviter et attendre deux semaines nos nouveaux passeports, si tout va bien... La guigne.
Nous sommes le 24 janvier 2015 ; il y a 40 ans jour pour jour, naissait Frédéric ! On avait rêvé meilleur contexte pour célébrer cette date. Comme nous n'avons pas le cœur à la fête, on reporte le cadeau à plus tard (une nuit dans un endroit "luxueux", quand ce sera le moment sur la route). 
Hier soir, nous avons été hébergés par un sympathique couple de Chiliens du réseau Warmshowers, on a quand même apporté un gâteau et bu un verre, histoire d'oublier quelques heures nos misères.
Dans notre malchance, il nous reste nos cartes bleues, heureusement. Je passe les détails des démarches avec la police sur place, les assurances, le consulat à Viña del Mar, tous les codes à changer (pré-enregistrés dans la tablette), les banques, les opérateurs téléphoniques sourds, l'ambassade à Santiago, le tout sans wi-fi dorénavant. Entre le décalage horaire avec la France, les difficultés de connexion, la barrière de la langue et l'arrivée du week-end, ce n'est pas une sinécure...
Il va falloir sillonner la capitale pour trouver les endroits où racheter tout ce sans quoi on ne peut continuer le voyage.
Comme nous quand on parvient à se raisonner, vous allez dire que ce n'est que du matériel, que l'essentiel est qu'on aille bien. On a beau dire, on a eu chaud et l'état d'esprit n'est plus le même. On espère retrouver un peu de légèreté au fur et à mesure.
Tout ça pour dire qu'il ne faudra pas attendre le post du siècle prochainement. Concernant les dernières semaines, on n'illustrera pas la jolie rencontre avec la famille Parra si généreuse, les œufs durs offerts par une vieille dame dans son champ de pommes de terre, l'église de pierre de Cobquecura, le concert de rock devant la mer et l'élection de Miss Mercado à la fête de la moule à Constitución et les routes moins splendides qu'auparavant.  Il reste quelques images dans le petit appareil photo de Lucie (survivant car dans la poche du pantalon !) mais on avait effacé tout le reste...
Enfin voilà ce qu'on peut raconter, sur un ordi de la guerre de 14 au clavier collant.
Gros gros baiser à tous, si chers à notre cœur.

Lucie et Frédéric




13 janvier 2015

La côte pacifique

Des eucalyptus à perte de vue... Après Los Sauces, il y a Contulmo et son architecture d'influence germanique, puis le lac Lanalhue dont nous avons cherché en vain les rives pour déjeuner. À Canete, faute de camping, nous prenons une petite chambre, nous la quitterons avec trois t-shirt en laine mérinos rétrécis, le responsable des lieux ayant cru bien faire en les passant au sèche-linge à chaud ! Aux alentours de Pehuen, un jeune couple de Chiliens, Patricia et Herman, nous proposent pour la nuit leur salle de ping-pong ! Leur voisin et ami Marcelo, écrivain, voulut absolument savoir ce que nous pensions de Dostoïevski... difficile en espagnol balbutiant ! Le lendemain : Lebu, jolie bourgade et le luxe d'un poulet-frites/crumble au bord de l'océan ; le voyage est ainsi fait de plaisirs simples et gustatifs ! Le soir même, c'est l'auvent de la petite école désaffectée de Quiapo qui accueille la tente. Des camions chargés de bois filant vers l'usine de cellulose d'Arauco nous doublent sans cesse jusqu'à Laraquete, une ville sans charme sauf le camping : une pinède à cinquante mètres de l'eau, du silence (au Chili c'est rare !) et du vin blanc, on est bien ! On ne peut pas dire que la route du lendemain, sur l'inévitable bande d'arrêt d'urgence, vers Concepción fût plaisante, la ville non plus d'ailleurs. Nous la quitterons dès le jour suivant avec soulagement mais le cœur plus lourd que les sacoches, la tête à Paris. Coïncidence, notre halte du soir se fera à San Carlitos...

Frédéric

CARTE






10 janvier 2015

A cheval sur deux années à vélo !


CARTE

Dans la rue de notre hôtel à Valdivia :



Camp dans une prairie à chevaux entre Los Lagos et Panguipulli :




Quand ça patine en danseuse...



Changement d'année dans une famille Mapuche :



On a marché sur la Lune :



Le temps d'une pose "clin d'œil" :









Auprès de mon arbre :



lave Andes ?



Le champ d'Ernesto au nord de Victoria :



Parque Nacional Conguillio



Vole quand ?



Sur la route des araucarias :



Spot de rêve pour une nuit devant le Lago Conguillio :



Seuls dans une arène de rodéo avant inauguration, à Curacautin :



Vers Traiguén :



Bientôt Los Sauces :




06 janvier 2015

Bonne année !

Quelques nouvelles sans illustrations de Puerto Octay à Valdivia. Des paysages toujours beaux mais moins exotiques, une campagne qui nous rappelait parfois la Bretagne, le Gers, le Lauragais, beaucoup de vert et de champs rectangulaires et surtout des journées ponctuées par les caprices du ciel et les changements de tenues constants, passant du short au total look imperméable ! Noël a été l'occasion de nous reposer deux jours à Valdivia et de nous concocter un petit repas (crevettes et glace !). Nous avons "skypé" le ventre plein avec nos familles respectives, parcouru les rues, les quais et même réussi à nous perdre mutuellement pendant une heure dans le parc botanique de la ville ! Depuis, nous avons découvert les sublimes volcans du parc naturel Conguillio et c'est promis, les prochaines nouvelles seront illustrées !

Frédéric